Si la liberté grise, la famille rassure {Oskam}

Tu faisais des pieds et des mains depuis des jours pour pouvoir être libérée de tes obligations professionnelles un peu plus rapidement que prévu. Tu mourrais d’envie de rentrer à la maison, parce que tu avais une maison maintenant. Enfin en soit c’était un loft, mais ne jouons pas sur les mots, ce que tu voulais dire c’est qu aujourd’hui, tu avais un foyer, un vrai foyer, chaleureux et aimant. Oui, tu avais la chance, le privilège d’avoir une famille aujourd’hui. Une famille qui consistait en une seule personne, mais une personne que tu aimes et qui t’aime, bien que les mots n’aient jamais étés prononcés. Une seule personne, c’était déjà une chance énorme que beaucoup n’avaient pas. C’était beaucoup plus que ce que tu n’as jamais eus. C’était ta personne, ton Oskar. Et à cette période de fin d’année, ou les rues et les façades se parent de lumières étincelantes, ou les fenêtres sont éclairées, ou les cheminées fument. A cette période de l’année, les familles sont réunies. Toi qu’à jamais connu ça, tu te dois d’en profiter maintenant que tu le peux. Alors pour une fois oui, tu joues un peu les capricieuses pour obtenir ce que tu veux. Et finalement le directeur de la compagnie accepte de te remplacer par ta doublure pour la dernière semaine de représentations.!L’heure d’après, tu sautais dans un ferry pour Port Angeles. Puis un taxi te ramènes à la maison.

Comme tu t’en doutais Oskar n’est pas au loft. Il est probablement au milieu des sapins, une hache à la main. Il te manque tellement. T’es tentée d’aller le rejoindre directement, mais il doit avoir énormément de travail à cette période de l’année. Vous travaillez si dur tout les deux. Au lieu de ça, tu traines un peu à la maison, tu fais des lessives, tu aére le loft, du fait un brun de ménage même si Oskar s’en sort bien sans toi et que l’appartement est très bien tenu. Tu observes le majestueux sapin dont il t’as parlé par téléphone, il est encore nu. Ton petit ami est un ange déguisé en petit démon. Tu décores alors toute la maison de guirlandes, de lumières et de bibelots de noël. Tu préfères attendre Oskar pour le sapin, vous vous étiez promis de le faire ensemble. Puis tu décides de lui préparer son plat préféré. T’es loin d’être un cordon bleu mais la mère d’Oskar t’as appris à maîtriser cette recette plutôt simple et maintenant tu t’en sort bien. Il se régale à chaque fois. Une fois le repas cuit, tu décides d’aller prendre un long et bon bain. Oskar va être tellement content en rentrant. Il ne se doute pas que tu es la. Tu sais que ton absence lui pèse, vous ne cesser de vous disputer à propos de ça. Pendant près d’une heure tu te prélasses dans un bon bain chaud puis tu t’apprête un peu pour ton chéri, tu te fais toute belle rien que pour lui. Tu prépare une belle table et sors même une bonne bouteille de vin. Au moment où tu la déposes sur la table, tu entends la porte et ton coeur se met à tambouriner. Tu fonces vers l’entrée et c’est avec un grand sourire que tu arrives vers lui. Tu lui sautes au cou à peine à t’il déposé son sac à dos au sol. Surprise! Je suis rentrée plus tôt, tu me manquais trop. Tu le serres dans tes bras, ton visage enfoui dans son cou, tu respires son odeur. T’es sur un petit nuage.

@Kamila Vodianova

fin d'une journée épuisante, loin d'être très palpitante à vrai dire. la vente des sapins pearce va bon train, les stocks s'écoulent bien, comme d'habitude. les retardataires se pressent pour récupérer leurs arbres de noël et en profitent même pour acheter quelques décorations dans les boutiques voisines. les visages défilent devant toi, tu reconnais facilement les habitués. les clients fidèles heureux de revenir année après année. tu prends même le temps de discuter avec ceux-ci, de la pluie et du beau temps, de l'exploitation. prise de plaisir également à casser du sucre sur le dos de ton frangin avec tes vieux copains ou tout ceux qui voudront bien t'écouter. au grand désespoir de zoey, qui aimerait tellement arranger les choses entre vous. bref, la routine. tu aides ta petite soeur et une autre employée à ranger le stand avant de te séparer d'elles et de rentrer chez toi. t'es pas particulièrement pressé ce soir. comme les autres soirs d'ailleurs. à quoi bon se presser si c'est pour retrouver un loft désert? c'est pas comme si kamila allait te faire l'honneur de sa présence pour une fois. elle est censée rentrer la semaine prochaine mais honnêtement ça t'étonnerait pas qu'elle se défile encore. c'est ce qu'elle fait tout le temps ces derniers temps, elle n'arrête pas. elle part des semaines et passe son temps en chausson à répéter des piqués. tiens, d'ailleurs, c'est bien grâce à elle que tu connais ce mot. comme si c'était censé faire partie de ton vocabulaire. t'es fatigué de te disputer avec elle. tu pensais qu'en l'invitant à vivre avec toi, elle ralentirait la cadence. passerait plus de temps à port angeles, mais faut croire que tu t'étais planté en beauté. t'as pas encore vu d'amélioration, et tu passes toujours autant de temps à l'attendre comme un con.

tu rentres au loft situé sur harbor view, pas très loin des docks. tu connais déjà ton programme de la soirée: canapé, télé. sûrement un truc tout prêt à manger, un (même plusieurs) bon verre de whisky et au lit. décembre, c'est la période de l'année la plus chargée et compliquée. machinalement, tu insères la clé dans la serrure, la tourne puis pousses la porte. tu entres et déposes ton sac à l'entrée. une délicieuse odeur de nourriture flotte dans l'air mais tu as à peine le temps de percuter que les bras de kamila viennent fermement s'accrocher à toi. "oh!" dis-tu surpris. tu ne t'y attendais pas. pardon, j'ai été mauvaise langue. elle est même revenue en avance, rien que pour toi. "mais qu'est-ce que tu fais là?.. je croyais que tu rentrais que la semaine prochaine ?" l'attention te fait plaisir parce qu'elle aussi t'avait manqué. vraiment beaucoup manqué. plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. tu souris et la serres à ton tour dans tes bras. "tu sais que je déteste les surprises.. mais je dois avouer que celle-ci me fait extrêmement plaisir! t'es rentrée quand? cet après-midi? t'aurais pu me prévenir, je me serais débrouillé pour venir te chercher." tu l'embrasses, toujours en souriant. ça te fait tellement de bien de la voir. depuis le temps.

@Oskar Pearce

Tu étais excitée comme une puce, je vraie gosse le matin de noël. Tu étais dans tout tes états quand tu savais être à quelques minutes de l’arrivée de ton petit ami. Il ne s’attend pas du tout à ce que tu sois à la maison et tu as trop hâte de voir sa tête. Et tu ne perds pas une seconde à foncer dans l’entrée quand tu entend la porte. Tu lui sautes au coup et tu ne peux que sourire face à sa surprise. Je sais mais tu me manquais trop. Je leur ai dis de se débrouiller sans moi pour la dernière semaine. Après tout, c’est pas pour rien que j’ai une doublure. Tu ris dans ses bras. De déposes une pluie de baisers sur sa joue, sa tempe et sa mâchoire. Il te serres dans ses bras et tu souris encore plus. C’est ici que tu es bien, dans ses bras, chez vous, avec lui. Rien ne vaut cette sensation. Tu espères juste que vous n’allez pas encore vous disputer à propos de la danse. Je suis arrivée vers midi. T’en fais pas j’ai pris un taxi, j’avais envie de te faire la surprise. Et je crois que c’est plutôt réussi non? Tu frisonnes et te détend complètement quand enfin il t’embrasse avec la plus grande tendresse.

Tu le prend par la main et l’entraîne dans le salon, devant la belle table que tu as préparé. Tu lui tend une coupe et t’en sers une aussi. A nos retrouvailles mon chéri. Vous trinquez et tu bois une petite gorgée avant de l’inviter à s’installer. Viens t’asseoir, j’ai préparé ton plat préféré, j’espère que tu as faim. Il s’installe et tu le sers avant de te pencher vers lui, tu poses les mains sur ses joues et l’embrasse. Tu m’as vraiment manqué. Tu vas t’asseoir en face de lui et tu ne peux pas t’empêcher de prendre sa main sur la table, tes doigts jouant avec les siens. Comment s’est passé ta journée? C’est tellement agréable, d’avoir une discussion calme après une journée de travail, en partageant un repas. Comme un couple normal.

@Kamila Vodianova

ça te fait plaisir qu'elle ait pris la peine de se libérer pour toi. qu'elle te consacre un peu de temps. les fêtes approchent à grand pas et vous n'avez encore rien prévu. difficile quand vous vivez dans deux villes différentes, séparés par deux métiers très différents et prenants. "c'est vrai... ça me fait plaisir que tu sois là, tu me manquais aussi." tu lui souris chaleureusement. pour une fois qu'elle s'octroie une petite semaine de vacances, et cela rien que pour toi. évidemment que ça te fait plaisir. "c'est réussi, je m'en serais jamais douté." la connaissant. ton petit programme canapé tv tombe à l'eau et c'est pas plus mal. pour une fois, tu vas pas te plaindre de voir tes plans bouleversés. tu retires ta veste et l'accroche au porte-manteaux avant de la suivre jusque dans le salon où se tient une belle table dressée avec attention. ça c'est bien son genre. tu reconnais bien là son côté romantique. "champagne hein?" tu ris quand elle te tend une coupe. t'es pas un grand fan de mousseux et elle le sait parfaitement, pourtant l'attention est notable. elle s'est pliée en quatre pour te faire plaisir, ça se voit alors tu fais honneur à cette coupe que tu tiens à présent entre tes doigts. tu trinques avec elle et bois quelques gorgées. "t'as vraiment cuisiné pour moi?" tu la vois revenir avec le plat dans les mains. "hm ça sent bon.." c'est agréable de rentrer du boulot et de retrouver sa petite chérie avec un bon plat, n'est-ce pas? ça t'avait manqué. "merci bébé, ça a l'air délicieux". t'as le sourire aux lèvres. il en faut peu pour te rendre heureux, surtout ces temps-ci. ça change tellement de vos disputes, de vos prises de becs incessantes. tes doigts dans les siens, tu l'observes longuement. de l'avoir près de toi, ça suffit à réchauffer ton coeur. ton corps entier se détend enfin après la journée éreintante que tu as passé. "oh c'était une journée plutôt classique, fatiguante comme d'habitude. tiens d'ailleurs, je suis tombé sur un vieux copain.. c'est fou, ça faisait quoi.. dix ans qu'on s'était pas vu..? maintenant il est marié et il a un petit garçon de quatre ans." toi y a quatre ans, t'étais encore en taule. vie palpitante, n'est-ce pas? c'est bien dans ces moments là que tu te dis que t'as tout foiré. "c'était sympa de le revoir, de discuter avec lui." tu dis en attaquant ton assiette. "et toi alors? je vois que t'as décoré l'appartement.. c'est joli, ça me plaît." et ça le rend un peu plus chaleureux, un peu plus vivant.

@Oskar Pearce

Tu ne pouvais que le croire quand il te dit à quel point tu lui a manqué. Tu ne le sais que trop bien et c’est d’ailleurs la raison principale de vos incessantes disputes. Enfin ce n’est pas à l’ordre du jour pour l’instant, il est juste heureux de te retrouver et toi aussi. La surprise est réussie et ça ne peut que te ravir. Si il savait à quel point tu l’aime. Il t’as donné un foyer, un chez toi, une famille, un point de chute, un repère. Il te donne de l’espoir. Il te donne foi en la vie, en l’amour, en une seconde chance. Non, tu doutes qu’il sache tout ce qu’on représente à tes yeux. Tu n’as jamais connu ça et tu ignores si il sait ce que ça représente pour toi. T’es folle amoureuse de lui. Et lui aussi il t’aime. Bien qu’il te l’ai jamais dis, tu sais qu’il t’aime. Tu le vois dans ses yeux, dans ses gestes... T’as parfois envie de lui dire mais tu as tellement peur. Tu ne l’a jamais dis, et tu ne l’a jamais entendu non plus. Tu as passé la quasi totalité de ta vie seule avant de le rencontrer. Il y avait bien des gens pour s’occuper de toi quand tu étais mineur mais il n’était pas question d’amour, simplement d’utilité, l’état ne pouvait pas laisser un mineur livré à lui même. Mais depuis la majorité, ta vie n’est faite que de solitude. Et c’est probablement mieux que ce que tu as vécu avant. Et puis il y’a eu Oskar. Et depuis tu as une autre vision de la vie, du monde... En tout cas, t’es ravie que la surprise soit réussie. Il a l’air sincèrement heureux de te voir et de voir que tu fais des efforts notamment avec ce repas ce soir. Ouais... champagne pour les retrouvailles. Ça change un peu du scotch et du whisky. Tu ris puis vous vous installez à table. Tu souris quand il commente ta cuisine et surtout le fait que tu aie préparé le repas. Bien sûr! Ça te surprend? J’ai tout fais avec mes petites mains, rien que pour toi. C’est la recette de ta mère, mais je doute que ce soit aussi bon... Tu maîtrisais bien cette recette mais tu n’étais pas ce qu’on pouvait appeler un cordon bleu. Et tu as parfois l’impression qu’Oskar aurait préféré vivre avec une fille un peu plus conventionnelle. Mais il savait à quoi s’attendre avec toi. Tu étais loin de là parfaite ménagère qui tient son foyer et cuisine tout les soirs pour son petit mari. Mais une fois de temps en temps, ça fait plaisir, à toi comme à lui.

Tu l’écoute te raconter sa journée et tu tilte quand te parle d’enfant. Tu ne lui as pas avoué et tu n’as pas vraiment envie de lui en parler pour le moment parce que c’est un peu ton jardin secret, mais tu as envie d’en avoir. T’as envie d’avoir un enfant avec lui. Ce n’est probablement pas le bon moment dans vos vies, mais t’en a vraiment envie. Tu lui en parlera le moment venu. Pour l’heure tu préfères continuer à le dévorer des yeux. Il est trop beau. Ça devait être sympa. Tu n’as qu’à l’inviter à dîner avec sa famille un soir si tu as envie de reprendre contact avec lui. On fera connaissance. Mais pas ce soir, ce soir c’était juste Oskar et toi. Pendant deux semaines, ça ne serait que vous. Oui j’avais envie d’égayer un peu la maison, mais tu remarquera que je t’ai attendu pour le sapin. Tu ris. J’avais envie qu’on fasse ça ensemble... En réalité il y avait tout un tas de chose que tu avais envie que vous fassiez ensemble mais ça serait pour un peu plus tard dans la soirée. Il a l’air d’apprécier ce que tu as cuisiné et ça te fais plaisir. Toi aussi tu te régales. Puis vous débarrassez la table ensemble. Il a les mains dans l’évier quand tu l’enlace par derrière, entourant son buste de te bras frêles, le menton sur son épaule droite. Tu m’as vraiment manqué tu sais. Tu déposes un baiser au coin de sa mâchoire. Tu recules et le tire légèrement par le bras. Laisse la vaisselle, on s’en occupera demain, j’ai envie de profiter de toi. On décore le sapin?

Sujet: Re: Si la liberté grise, la famille rassure {Oskam}

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