BENNIE, i think i'm gonna be sad (délai 29/01)

identity card ( prénoms & nom ) on retrouve le nom de bennett edward mcnamara sur son certificat de naissance. pour plusieurs, il est bennie depuis la fac, même si le monsieur mcnamara s'est bien imposé au fil des années et des premiers cheveux gris. ( âge ) il a quarante-trois ans le bonhomme, un âge qu'il peine lui-même à croire alors que la seconde moitié de sa vie semble lui avoir filé sous le nez. ( date & lieu de naissance ) produit local, bennie est né à port angeles le treize mai 1977 (c'était un vendredi). ( nationalité & origines ) comme tout citoyen américain qui se respecte, il a du sang irlandais qui lui coule dans les veines du côté mcnamara. en ce qui concerne les origines de sa mère, il en sait peu – une lacune qu'il regrette amèrement. ( état civil ) actuellement célibataire, les dernières années n'ont pas été bien fructueuses pour bennie à ce niveau. au terme d'une relation ayant duré un peu trop longtemps, ses meilleures années laissées derrière lui, il en faisait tantôt trop, tantôt trop peu. au final, il s'est lassé de tout ce qui touche de près ou de loin à la chose et se plaît bien dans son quotidien de vieux garçon. ( orientation sexuelle ) contrairement à ce que pouvaient laisser croire les couleurs de son tableau de chasse en début vingtaine, il est homosexuel. ( activité professionnelle ) après avoir longtemps oeuvré comme pigiste dans les journaux des environs, bennie s'est enfin vu offrir, il y a quelques années, le poste de critique d'art dont il rêvait tant. avec le titre est venu la (relative) reconnaissance et, l'an d'après, on le recrutait en tant que chargé de cours à la fac. il y dirige évidemment le cours art de la critique, parfois lui-même submergé de la vague d'ennui qu'il lui semble verser sur les pauvre inscrits. ( situation familiale ) trop de morts à traîner, déjà : la mère et la soeur aînée perdues d'un unique coup, une épilepsie mal contrôlée lui a aussi enlevé un demi-frère. ne lui reste qu'un père avec qui les liens ont été rompus... et josephine, sa jojosette, demi-soeur pour qui il ferait a-bso-lu-ment tout, yeux fermés et doigts dans le nez. ( à Port Angeles depuis ) toujours, exception faite d'un vague égarement en territoire canadien au début du nouveau millénaire. ( caractère ) calme, bienveillant, diplomate, sérieux, pragmatique, silencieux, peu sûr de lui, triste, gentil, naïf, cérébral, ordonné, réservé, anxieux. ( groupe ) beautiful soul, même s'il n'irait pas jusque là pour se décrire. ( faceclaim ) bébé chat hugh dancy.

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TIMELINE
( 1977 ) Naître, c’est… bien ? Il n’en a pas toujours été convaincu Quoiqu’il en soit, c’est cette année-là qu’il pointe le bout de son nez et rejoint une sœur de trois ans son aînée. Même s’il a beaucoup pleuré le jour de sa naissance, Bennett est un bébé calme et un enfant sur lequel il y a peu à dire. Son développement suit la norme fixée par les spécialistes, il entre à l’école, connaît les joies et les peines de tout gamin – incisive tombée juste avant la photo de classe, fierté sans bornes d’avoir remporté la partie de Jacques a dit du jour, pull favori ruiné à cause d’un pot de peinture dissident. Difficile d’imaginer quel genre d’homme serait Bennie si les choses avaient continué sur cette lancée. ( 1993 ) My mummy's dead/I can't get it through my head/Though it's been so many years/My mummy's dead/[And my sister too]. Il suffit d’un virage pris trop serré, d’une seconde d’inattention pour qu’un voile difficile à soulever tombe sur Bennett. À seize ans, il n’est pas équipé pour faire face à un tel deuil. Et, même si papa a fait de la mort son business, il est de l’école du temps arrange les choses : pas de thérapie pour son fils, donc, qui souffre ses défuntes en silence. Encore aujourd’hui, il peine à se rappeler la fin de son adolescence.  ( 1995 ) Étourdi par toutes les bières au rabais qu’il n’a pas goûtées, en train d’hurler les paroles de You Oughta Know en duo avec sa fréquentation du moment – elle aussi nommée Alanis, heureux hasard – lors d’un mardi karaoke au pub de la fac, Bennie atteint le plus haut point de son existence. Il aura beau tout tenter, le sentiment de liberté qu’il ressent alors ne reviendra jamais tout à fait. À partir de maintenant, sa vie ne sera que ligne stable ou pente descendante. ( 1998 ) Josephine semble arriver comme un ultime effort de le retenir au domicile ‘familial’. Depuis le remariage de son père à une marâtre toute en os, les relations sont tendues chez les McNamara. Les journées sans cris sont celles où Bennett trouve refuge chez la copine du moment ou chez des amis. Il en a marre, il veut se tailler, vivre sa vie de jeune adulte loin des murs serrés à l’intérieur desquels il ne semble plus avoir sa place. Il finira par le faire, non sans une dernière hésitation réservée aux immenses yeux bleus du poupon frais qui deviendra un jour l’unique lien de sang qu’il considérera toujours valide. ( 2002 ) Bennett n’est pas du genre à dire oui à ce genre de proposition. Pourtant, il part demain en direction de Montréal, simplement parce qu’il le lui a demandé. Contrairement à l’habitude, la question n’a pas soulevé en lui le sentiment d’angoisse que les grosses décisions impliquent : il a accepté comme une évidence, emporté par ce premier véritable amour aux longs cils. Bennie y passera trois ans, dans cette ville d’hivers interminables, à filer un bonheur vacillant. ( 2005 ) L’impression de déjà-vu est d’autant plus désagréable qu’elle n’est pas qu’une impression. Il se tenait là douze ans plus tôt, dans un habit étrangement similaire, à faire ses aurevoirs à une autre partie de sa famille. Cette fois, c’est son demi-frère qu’il enterre, probablement emporté par l’épilepsie qu’on lui a récemment diagnostiquée. Les funérailles le ramènent à Port Angeles, d’où il ne repart finalement pas. Il fait trop noir à Montréal, et cette fois, les yeux bleus de Joey suffisent à le retenir. ( 2016 ) Il a rarement été aussi nerveux. « Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue à votre premier cours de critique de l'art. ». Premier semestre en tant que professeur McNamara, un an seulement après être devenu monsieur McNamara le critique du journal. Des opportunités qu’il convoite depuis si longtemps qu’elles lui semblent encore drôles à prononcer tout haut, comme si elles relevaient toujours du domaine du rêve. C’est pourtant sa réalité, cet étudiant endormi – déjà ? – juste devant lui. ( 2020 ) L’affaire Dunn lui évoque un mince souvenir : il se rappelle du nom et de la disparition, sans plus. Son retour dans les journaux vient cependant gratter la mémoire de ses propres morts, et il dort mal, le Bennett. Il obsède un peu, aussi, et ses recherches d’articles d’époque au sujet de la gamine se font à temps de moins en moins perdu.

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FACTS & FIGURES
( 01 ) Son père est croque-mort, un métier dont il n'a lui-même jamais eu envie de se réclamer et dont les autres lui ont vite appris à avoir honte. ( 02 ) Bennett n'a rien d'un grand journaliste ou critique: ses chroniques sont habituellement assez oubliables. Il en est conscient et ne se fait pas d'illusions sur ses capacités. C'est sans doute ce qui l'a poussé à accepter le rôle de chargé de cours qu'on lui a offert, au cas-où le journal trouverait mieux. ( 03 ) Depuis quelques temps, il est obsédé par les plantes d'intérieur : plant daddy qui s'assume, son appartement en est de plus en plus rempli. ( 04 ) Ayant vécu à Montréal au début du millénaire, il y eut un temps où il se débrouillait assez bien en français. Ce n'est plus vraiment le cas aujourd'hui, bien qu'il arriverait sans doute toujours à en bégayer quelques phrases correctes en cas de besoin. ( 05 )  Bennett n'est pas très spirituel. Il a déjà tenté de suivre une amie dans sa pratique du bouddhisme mais, au final, il avait trop de questions et n'y croyait pas assez. ( 06 ) À force de côtoyer Joey, ses amis et ses propres étudiants, il a une connaissance drôlement étendue de ce qui préoccupe et intéresse les jeunes. Évidemment, il a beau suivre Kylie sur Instagram et écouter les albums en lettres minuscules de Taylor, son usage des mots tea et woke n'aide en rien à le rajeunir au yeux des milléniaux qui l'entourent. ( 07 ) Il a comme ambition de se remettre au sport, vraiment. Et non, ce n'est pas comme la fois d'avant, ou comme celle qui la précède. Il est plein de bonne volonté, il arrivera bien à aller jogger plus que deux jours d'affilée, cette fois. ( 08 ) Après avoir vu le même psychologue pendant près de dix ans, il a récemment changé et consulte maintenant une thérapeute plus jeune que lui. Aussi compétente soit-elle, il a encore du mal à s'y faire. ( 09 ) Il ne peut affirmer avec certitude se souvenir de toutes ses ex. Disons qu'il se cherchait beaucoup au début de la vingtaine... et qu'il a trouvé pas mal de fréquentations avant de se trouver lui-même. Cette période de sa vie lui fait un peu honte et il déteste y repenser. ( 10 ) On lui souligne étrangement souvent qu'il offre de bons câlins, ce qui a le chic de le gêner chaque fois.  

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hors jeu ( prénom/pseudo ) evy, walrus. ( région/pays ) irlande . ( où as-tu connu TTN ) via broc'art. ( type de personnage ) pré-lien de @josephine mcnamara la parfaite ( UN MOT GENTIL ? ) vous me plaisez déjà tant  .

@Bennett Mcnamara | le délai de cinq jours pour terminer ta présentation étant dépassé, celle-ci va être déplacée dans les fiches en danger et ta réservation d'avatar (si tu en avais fait la demande) va également être retirée. pour récupérer ta fiche et rester parmi nous, n'hésite pas à nous demander un délai supplémentaire si tu as besoin de quoi que ce soit, on est là aussi !

Je dois avant tout dire que tu as une très belle plume, et que ta fiche a été particulièrement agréable à lire Et j'ai bien hâte de voir ce que ça va donner, Bennie et le scooby gang J'te valide sans plus tarder donc

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